Sur la musique sacrée
"Que la parole du Christ habite en vous abondamment, en toute sagesse; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs, par l'action de la grâce." [Saint Paul - Col 3, 16]
"Sous l'impulsion et l'inpiration de l'Eglise, la science de la musique sacrée a parcouru au cours des siècles un long chemin qui l'a conduite cependant, parfois lentement et non sans peine, peu à peu de perfection en perfection : à savoir des simples et pures, mais en leur genre très parfaites, mélodies grégoriennes jusqu'aux grandes et magnifiques oeuvres d'art que non seulement les voix humaines mais les orgues et les autres instruments de musique ennoblissent, embellissent et amplifient sans limite. Ce progrès de l'art de la musique, de même qu'il démontre clairement à quel point l'Eglise a eu à coeur de rendre le culte divin de jour en jour plus splendide et plus agréable au peuple chrétien, de même manifeste-t-il encore pourquoi l'Eglise a dû à plusieurs reprises s'opposer à ce qu'on dépasse de justes limites et qu'en même temps qu'un vrai progrès s'infiltrent dans la musique sacrée des éléments profanes et étrangers au culte divin qui la dépraveraient." [Pie XII, Musicae sacrae disciplina, 25 décembre 1955]
"Afin que la Maison de Dieu paraisse et soit en fait vraiment une maison de prière, on écartera totalement des églises ces musiques, soit à l'orgue soit au chant, où se mêle quelque chose de lascif ou d'impur, et de même toutes les actions mondaines, les paroles vaines et profanes, les déambulations, les agitations et les cris." [Concile de Trente, session XXII (17 septembre 1562). Texte dans Fiorenzo Romita, Ius musicae liturgicae, Torino 1936, p.60]