Le devoir des catholiques : Démasquer d'autorité l'église apparente

Publié le par Clément LECUYER

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par le Révérend Père Noël BARBARA (1910-2001)  

"On voudrait se redire avec tant de douceur et de justesse les paroles de vérité, les simples paroles de la doctrine surnaturelle apprises au catéchisme, que l'on n'ajoute pas encore au mal mais plutôt que l'on se laisse profondément persuader par l'enseignement de la révélation, que Rome, un jour, sera guérie; que l'église apparente sera bientôt démasquée d'autorité. Aussitôt elle tombera en poussière, car sa principale force vient de ce que son mensonge intrinsèque passe pour la vérité, n'étant jamais désavoué d'en haut" (R.P. Calmel, o.p., revue Itinéraires, mai 1973).

 

 Voilà l'espérance que le R.P. Calmel avait au cœur : un jour l'église apparente démasquée d'autorité, tombera en poussière et Rome alors sera guérie.

  Mais l'église apparente ne tombera pas en poussière comme par enchantement. Pour le Révérend Père, cette intruse, qui occupe et occulte l'Eglise réelle, ne tombera en poussière que le jour où elle aura été "démasquée d'autorité". Tant qu'on s'y refusera, aussi longtemps qu'on laissera "son mensonge intrinsèque passer pour la vérité", l'église apparente continuera à prospérer et à occulter l'Eglise réelle "car sa principale force vient de ce que son mensonge intrinsèque passe pour la vérité, n'étant jamais effectivement désavoué d'en haut."

 Pour la doctrine catholique, chaque Eglise particulière se confond avec l'Evêque qui l'incarne et la dirige. L'église apparente de Rome, c'était, hier Paul VI, c'est aujourd'hui Jean-Paul II.

 L'"église apparente" ! C'est celle qui apparaît, celle qui se présente comment étant l'Eglise catholique et que le monde tient pour telle. C'est l'"église conciliaire", l'organisme installé à Rome en lieu et place de l'Eglise véritable. Le Père Calmel l'appelle "église apparente", surtout pour rappeler qu'elle n'est pas l'Eglise et que, n'étant pas l'Eglise du Christ, on ne doit pas les confondre. C'est en cela que consiste son mensonge intrinsèque. 

 Un mensonge, c'est une affirmation contraire à la vérité, dans l'intention de tromper. Le mensonge intrinsèque de l'église apparente, c'est qu'elle se dit l'Eglise de Jésus-Christ et qu'elle passe pour telle aux yeux du monde, alors qu'essentiellement, dans son être même, dans sa réalité profonde, aux yeux de Dieu et au regard de la foi, elle ne l'est pas et ne peut l'être. Le mensonge intrinsèque de l'occupant du Siège de Pierre depuis Vatican II ? c'est qu'il se présente comme étant le Vicaire du Christ et qu'il passe pour tel aux yeux du monde, alors qu'il ne l'est pas et ne peut pas l'être.

  Convaincu que la principale force de l'église apparente lui vient du fait que son mensonge intrinsèque passe pour la vérité, le Révérend Père espère que bientôt elle sera "démasquée d'autorité".    

 L'autorité est une participation du domaine de Dieu sur ses créatures. Lui seul peut l'accorder. "Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut", disait Jésus à Pilate. Qui ne comprend dès lors, que Dieu ne peut en aucune façon déléguer ses droits, son pouvoir, son domaine à celui qui dirige l'organisme qui occulte l'Eglise de son Fils et tend à la changer fondamentalement en la prostituant à toutes les fausses religions.

  L'autorité du chef de la nouvelle église est une autorité factice, une autorité d'emprunt, "un masque d'autorité".   

 Le démasquer d'autorité, c'est lui enlever ce masque sous lequel il se cache; c'est le montrer tel qu'il est dans la réalité, devant Dieu, un néant.    

  Démasquer d'autorité l'église apparente, c'est enfin "rappeler à temps et à contretemps, mais toujours en instruisant" (II Tim. IV, 2), en quoi elle n'est pas l'Eglise et ne possède de l'Epouse du Christ que les apparences qu'elle se donne.    

 L'Eglise du Christ, c'est "la Maison de Dieu. C'est la Colonne et le Fondement de la Vérité" (Eph. II, 19. I Tim. III, 15). La nouvelle église n'est rien de tout cela.    

 C'est parce qu'elle n'est rien de tout cela, que l'autorité dont elle se prévaut, n'est qu'un masque derrière lequel elle dissimule sa nullité. Voilà pourquoi le Révérend Père Calmel assure que "démasquée d'autorité, cette église tombera aussitôt en poussière, car sa principale force vient de ce que son mensonge intrinsèque passe pour la vérité".    

 Vous avez bien lu, sa force principale, ce qui lui permet de se maintenir, de durer, de continuer à occuper abusivement et d'occulter totalement la véritable Eglise, c'est que "son mensonge intrinsèque passe pour la vérité".

 Ce mensonge intrinsèque de l'église apparente constitue une véritable imposture, une mystification sans précédent. Voilà plus de vingt cinq ans qu'il dure, voilà plus d'un quart de siècle que l'église apparente occulte l'Eglise réelle et trompe le monde entier. Un quart de siècle durant lequel cette effrontée, sans se gêner, trafique ouvertement la doctrine. Il n'est pas d'hérétique qu'elle n'ait excusé, pas de dogme dont elle ne remette en question la vérité définitive. Dans son cynisme, elle prend plaisir à s'humilier institutionnellement devant les pires ennemis du Seigneur, leur demandant publiquement pardon pour tous les crimes dont elle se reconnaît coupable depuis sa fondation. Enfin, comble de scélératesse, voilà plus d'un quart de siècle que cette impudente a si complètement médusé les meilleurs fils de l'Eglise, qu'elle est arrivée à faire commettre tous ses sacrilèges, toutes ses veuleries, par des âmes consacrées ! Comment expliquer ce mystère d'iniquité ?

 Commentant l'Evangile de saint Matthieu (XXIV, 15-35), qui annonce  justement ce mystère d'iniquité, l'"abomination de la désolation établie dans le lieu saint", saint Jérôme déclare : "Par l'abomination de la désolation, on peut aussi comprendre la corruption du dogme. Lorsque nous l'aurons vue établie dans le lieu saint, c'est-à-dire dans l'Eglise..." (Bréviaire romain, Leçon VII, XXIV° dim. après la Pent.). 

 Ce mensonge intrinsèque perdure, cette corruption du dogme dans l'Eglise continue, le Père nous a dit le pourquoi : parce que jamais il n'a été "effectivement désavoué d'en haut". Le jour où il le sera, l'église apparente s'écroulera, elle tombera en poussière.

 Mais, penseront certains, n'a-t-il pas déjà été désavoué ? Ne l'avez-vous pas dénoncé, vous, Père Barbara, dans vos sermons du dimanche, dans vos conférences, dans votre revue, dans la presse internationale, à la radio et jusqu'à Rome ? et Mgr Lefebvre, avec les prêtres de sa Fraternité, et tous ceux qui soutiennent dans leur combat ne l'ont-ils pas dénoncé aussi ? L'église apparente n'est pas tombée en poussière pour autant; elle occupte toujours la véritable Eglise, se faisant passer pour l'Epouse, et son chef se pare, plus que jamais, de l'Autorité de Pierre.  

 Oui, ayant compris l'imposture de l'église apparente, Dieu m'a fait la grâce de la dénoncer jusqu'à Rome1.  Mais, simple prêtre, ma dénonciation n'était pas un "désaveu d'en haut".  Seuls, les successeurs des Apôtres, les Evêques, détiennent cette Autorité. Ils peuvent seuls "désavouer d'en haut" le mensonge intrinsèque de l'église apparente et de son chef. Malheureusement, à ce jour, ni Mgr Lefebvre, ni Mgr Castro Mayer, ni aucun prélat catholique ne l'ont encore fait.

 Sans doute, Mgr Lefebvre et ceux qui le soutiennent ont vivement attaqué l'église apparente et continuent lui résister publiquement. Mais jamais ils n'ont accepté de la "démasquer d'autorité". Que dis-je ! Non seulement ils ne l'ont pas démasquée d'autorité, mais, sur ce point précis, Mgr Lefebvre lui a apporté le concours inespéré que cette intruse pouvait attendre de ses meilleurs auxiliaires, il a reconnu son autorité et a pris publiquement son parti. Bien mieux, il a fait savoir qu'il se séparait de ceux qui niaient toute validité à la synaxe de l'église apparente, ou qui refusaient de célébrer la messe catholique "una cum", en union avec Jean-Paul II, le chef de l'église apparente.

 Oui, Mgr Lefebvre a fait cela. Il l'a fait dans une déclaration officielle qu'il a diffusée autant qu'il a pu2et son successeur à la tête de ladite Fraternité, l'abbé Franz Schmidberger, a renouvelé cette même déclaration fratricide et ne l'a jamais rapportée.

 Lorsque le R.P. Calmel voulait "que l'on se laisse profondément persuader par l'enseignement de la révélation, que Rome, un jour sera guérie; que l'église apparente tombera en poussière", il ne pensait, ni ne disait, que cela arriverait à condition de résister et d'oser braver publiquement les autorités installées. Mieux que nous il savait, car il l'avait appris et ne l'avait pas oublié, que jamais la révélation n'avait enseigné pareil scandale. Ils avait trop bien que "toute autorité venant de Dieu, résister aux autorités, c'est résister à Dieu qui les a établies, et c'est attirer sur soi la condamnation" (Rom. XII, 1-2). 

 Mais il savait aussi que les loups excellent à se couvrir de vêtement des brebis. Voilà pourquoi il affirmait que Rome ne sera guérie que le jour où l'ont aura arraché au loup la peau de brebis, le jour où le mensonge intrinsèque de l'église apparente aura été désavoué d'en haut. Ce jour-là, oui, l'intruse  tombera en poussière. Mais ce jour-là n'est pas encore arrivé.

 Quels qu'aient été les mérites de Mgr Lefebvre et la vénération que l'on peut, à juste titre, avoir pour lui, tout cela ne change pas la réalité, et la réalité est que cet Evêque, à qui Dieu avait accordé la grâce de comprendre l'imposture de l'église apparente, ne l'a jamais démasquée d'autorité, pas plus du reste qu'il n'a démasqué son chef, Jean-Paul II.   

 Car, ne nous trompons pas, démasquer d'autorité l'église apparente, c'est d'abord et surtout démasquer d'autorité son chef, Jean-Paul II; c'est lui enlever le vêtement blanc de la brebis, pour qu'apparaisse le loup rapace que ce vêtement dissimule (Mt. VII, 15). C'est expliquer et proclamer que l'autorité de Paul VI, hier, de Jean-Paul II [et de Benoît XVI aujourd'hui, N.D.R]  est une autorité factice, une autorité usurpée. C'est faire comprendre que les "papes" de Vatican II n'ont du pape que l'apparence que leur donnent leur élection et leur installation matérielle sur le Siège de Pierre. en fait, devant Dieu, ils n'ont pas d'autorité. Et ils n'en ont pas parce qu'ils ne sont pas les Vicaires du Christ, eux qui n'ont pas la foi catholique.  Comment l'auraient-ils, alors qu'ils enseignent effrontément des erreurs condamnées par l'Eglise, qu'ils honorent ses pires ennemis et se prostituent à eux.

 Ce n'est que dans la mesure où un vrai successeur des Apôtres fera comprendre aux fidèles que le "pape" de l'église apparente n'est pas le Vicaire du Christ, que le Christ ne l'a pas revêtu de son Autorité, qu'on l'aura démasqué d'autorité. Alors, oui, soyons-en assurés, nous verrons se réaliser la prédiction du Père Calmel. Démasqués d'autorité, désavoués d'en haut, l'église apparente et son chef tomberont en poussière et la Rome éternelle retrouvera sa splendeur.

 

"La force des méchants provient surtout de la couardise des bons."  (Saint Pie X)

 Qui doivent démasquer d'autorité l'église apparente et son chef actuel [du temps du Père Barbara, N.D.R.], Jean-Paul II ?

 

 Le doivent, tous ceux qui aiment l'Eglise autrement qu'en paroles. Quand une mère est outragée, tous ses enfants bien-nés se lèvent pour la défendre. En tout premier lieu, les aînés. Possédant la force, ils s'exposeront pour chasser l'impudent qui ose outrager leur mère. Mais les plus petits, ceux qui n'ont encore aucune force pour repousser l'agresseur, ne l'abandonnent pas pour autant. Au risque de recevoir quelque mauvais coup, ils s'agrippent à leur maman et, par leurs pleurs et leurs cris, cherchent à la consoler tout en manifestant la haine qu'ils ont pour son agresseur.

 Quand il s'agit de l'Eglise, les premiers qui doivent voler à son secours pour démasquer d'autorité l'intruse et son chef, ce sont les Evêques. Eux sont Juges de la foi. L'autorité de leur épiscopat leur permet de démasquer d'en haut.    

 Mais, demanderont certains, dans la crise actuelle, alors que tous les Evêques semblent avoir adopté les réformes de ce maudit concile, se peut-il qu'il y en ait parmi eux qui soient encore catholiques ?

 Jésus nous en a donné l'assurance, les Portes de l'enfer ne prévaudront jamais contre son Eglise bâtie sur Pierre. Cette promesse nous garantit du même coup que, jusqu'à la fin des temps, il y aura des Evêques catholiques3 ; il y en a donc présentement. En effet, la véritable Eglise n'existerait plus, s'il n'y avait plus aucun Evêque catholique résidentiel.

 Puisqu'ils existent, où trouver ces perles rares ? En pays de mission ? Dans quel diocèse perdu ?

 Du moment que la foi nous garantit leur existence, il y a un grave devoir, pour tous ceux qui vivent de cette vertu et qui aiment vraiment l'Eglise, de prier, de s'imposer des sacrifice4 et de faire célébrer des saintes Messes5, afin que cet ou ces Evêques toujours catholiques se lèvent pour démasquer d'autorité les "papes" de Vatican II.

 Quant aux Evêques encore catholiques, qu'ils méditent , en saint Matthieu (XXV, 34-46), la parabole du jugement et qu'ils songent à la récompense ou au terrible châtiment qui les attend. Si Jésus tient pour fait à lui-même le plus petit service rendu à l'un quelconque de ses frères, combien plus appréciera-t-il ce qui aura été fait ou refusé à son Eglise, cette sainte Epouse, chair de sa chair, qu'il s'est acquis se au pris de tout son sang ! "Bon et fidèle serviteur, viens; entre dans la joie de ton Seigneur, car j'étais outragé, vilipendé, calomnié, trahi et tu t'es compromis pour me libérer" ou "retire-toi de moi, maudit, vas au feu éternel, car j'étais outragé, vilipendé, calomnié, trahi et tu as refusé de te compromettre pour me libérer"

 

  "Seigneur, nous Vous en supplions, faites paraître votre puissance et venez. Que votre grande force nous secoure, afin que, avec l'aide de votre grâce et par votre indulgente miséricorde, soit hâtée la libération de votre Sainte Eglise, que retardent nos péchés" (D'après l'oraison du IV° dim. de l'Avent).

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> Extrait du dernier chapitre du livre du R.P Barbara La Bergerie du Christ et le loup dans la Bergerie, 1995.
Les publications du Père Barbara et notamment les numéros de la revue Forts dans la Foi (du moins ceux qui ne sont pas complètement épuisés) sont toujours disponibles à l'adresse suivante :
Association Forts dans la Foi
16, rue des Oiseaux
37000 Tours

 

Notes de bas de page :

1 Le 19 novembre 1976, j'ai tenu à Rome une conférence de presse internationale au cours de laquelle j'ai dénoncé l'hérésie, le schisme et l'apostasie de Paul VI. Le lendemain, plus de dix neuf quotidiens italiens en ont rendu compte, certains, en première page et sur plusieurs colonnes (Voir en annexe)

2 Position de Mgr Lefebvre sur la nouvelle messe et le pape. « Mgr Lefebvre nous demande de faire connaître la synthèse de sa position sur ce qu'il a écrit et dit au sujet de deux problèmes qui agitent les consciences des catholiques fidèles à la Tradition, la validité du n. o. m. et l'existence actuelle d'un pape... En conséquence, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X des pères, des frères, des sœurs, des oblates ne peut tolérer dans son sein des membres qui refusent de prier pour le pape et qui affirment que toutes les messes du nouvel ordo missae sont invalides. » Fideliter n° 13, février 1980, d'après Cor unum, novembre 1979.

Cette déclaration, reproduite dans tous les bulletins de la Fraternité et des chapelles qui sont dans sa mouvance, a été éditée en tract et distribuée en son temps à plus de dix mille exemplaires, rien qu'à Saint Nicolas du Chardonnet.

3 Il n'est pas interdit de penser que Dieu a pu permettre que certains Evêques aient accepté les nouveautés dans l'ignorance invincible des changements de doctrine que ces nouveautés comportaient. Quand on se souvient du scandale, au sens théologique du terme, donné par Paul VI, cette supposition n 'est plus chimérique. En effet, c'est Paul VI, qui passait alors de tous pour le Vicaire du Christ, qui a entraîné les Evêques hésitants à accepter les nouveautés conciliaires. Au lieu de confirmer ses frères dans la foi, c'est lui qui les a entraînés dans l'erreur. Par ailleurs, les Evêques qui menaient la subversion durant ce concile étaient très actifs, très influents et très généreux avec les Evêques du tiers monde. Ces mêmes Evêques accréditaient tous les "experts" et les "compères" et organisaient de multiples conférences, qui étaient, pour la majorité des Pères conciliaires, de véritables lavages de cerveaux. Bien des Chefs de diocèses, plus apôtres que théologiens, se sont facilement laissés convaincre que la foi n'étaient pas changée par les nouveautés. Celles-ci n'étaient, on le leur disait et ils le croyaient, que dans la présentation. Le "bon Pape Jean" l'avait assuré, il s'agissait là, non pas d'un changement dans la doctrine, mais d'un simple "aggiornamento". Et comme celui qu'ils croyaient être le gardien de la foi était là, ces Evêques ne pouvaient pas imaginer que c'était lui qui les entraînait dans l'erreur. Dans ces conditions, alors que la plupart des Pères conciliaires ont été abusés, il n'est pas chimérique de penser que certains aient pu l'être de bonne foi. De ce fait, ils ne seraient dans l'hérésie que matériellement et n'auraient encouru aucune censure.

4 Parmi les sacrifices les plus agréables au Seigneur pour qu'un ou des Evêques se lèvent, il y a surtout ceux que l'on s'impose pour assister à une Messe vraiment catholique, une Messe non souillée par la célébration « una cum l'imposteur ».

5 Dans la chapelle de Tours, après chaque Messe, le célébrant fait suivre les prières prescrites par le Pape Léon XIII d'une triple invocation que les fidèles répètent : « Mon Dieu, donnez-nous des prêtres. Mon Dieu donnez-nous des Evêques. Mon Dieu donnez-nous un Pape ». De plus, chaque mois, ils se cotisent pour faire célébrer une neuvaine de Messes à cette même intention.