19 septembre 1846 : Notre Dame de la Salette en pleurs
"Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres."
Le samedi 19 septembre 1846 en fin d'après midi, alors que sonnaient les premières vêpres de la fête de Notre-Dame des Douleurs (qui était alors célébrée le 3ème dimanche de septembre), la Très Sainte Vierge Marie, toute en pleurs, apparut à deux enfants sur la sainte montagne de La Salette, dans le diocèse de Grenoble.
L'Eglise a reconnu l'authenticité de cette apparition dans laquelle Maximin et Mélanie virent la Vierge en pleurs et reçurent d'elle un message qu'ils devaient faire passer à “tout son peuple”. Ce message (authentifié par Mgr de Bruillard, l'évêque de Grenoble de l'époque), à ne pas confondre avec le "secret" que Notre Dame a dévoilé à Mélanie, est trop peu connu. C'est pour cette raison que nous publions ci-dessous les parties qui nous semblent être les plus importantes :
"Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.
Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils. [...] S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.
Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? Pas guère, Madame. Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous qu’un Pater et un Ave Maria quand vous ne pourrez pas mieux faire. Et quand vous pourrez mieux faire, il faut en dire davantage. L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion. Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens. [...]
Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple ! Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !"
Déjà en 1846, Notre Sainte Mère du Ciel pleurait de douleurs à cause du non respect de la sanctification du dimanche, du blasphème et du manque de piété des catholiques. Qu'en est-il aujourd'hui ?!
Dans le "secret" qu'elle a confié à Mélanie, Notre Dame a également prédit la terrible situation dans laquelle se trouve aujourd'hui l'Eglise depuis une quarantaine d'années. Le texte connu et publié de l'actuel secret suscite toujours des controverses quant à sa véritable authenticité et à sa publication au grand public. Quoi qu'il en soit, il est certain que ce secret porte sur la crise effroyable qui frappe l'Eglise aujourd'hui : "Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist... l'Eglise est éclipsée" ; la foi et les faits nous le montrent : Depuis Vatican II, l'Eglise catholique est bien éclipsée par cette nouvelle religion mondiale antichrétienne enseignée par les autorités modernistes et régie par le Code de Droit Canonique promulgué en 1983 par l'imposteur Jean-Paul II.
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