Mgr Fellay souhaite que la FSSPX se rallie à Rome et profère de nouveau une hérésie !
- Question : Quel statut juridique souhaitez-vous pour la Fraternité Saint-Pie X ? Une prélature, une société de vie apostolique, autre chose ?
- Réponse de Mgr Fellay : Cela dépendra évidemment de Rome, qui est l'autorité qui décide de cette structure. Leur perspective est la volonté de respecter au maximum la réalité concrète que nous représentons. Mon espoir est que nous serons suffisamment protégés dans l'exercice de l'apostolat pour pouvoir faire du bien, sans être empêchés dans l'action par des raisons juridiques. Le souhait est une prélature*, même si je n'ai pas de préférence. Sur le timing je ne peux pas m'exprimer, tout dépend de Rome.
* NDLR : Une prélature est une dignité ecclésiastique conférée par le Pape, le plus souvent honorifique mais pouvant comporter une juridiction territoriale ou personnelle (évêché, abbaye, etc)
Q : Pour Williamson, le Concile Vatican II est un gâteau empoisonné qui doit être jeté à la poubelle, pour Tissier de Mallerais, le Concile doit être annulé, et pour Alfonso de Gallareta il n'y a pas grand chose à sauver du Concile ; y a-t-il une scission au sein de la Fraternité Saint-Pie X ? Comment pensez-vous la résoudre ? Le Vatican soutient qu'à l'intérieur de la Fraternité, il y a des divisions.
R : Je me permets de dire que je ne vois pas non plus d'union au Vatican. Le problème dans l'Eglise d'aujourd'hui ne vient pas de nous. Nous devenons un problème seulement parce que nous disons qu'il y a un problème. En outre, même si nous pouvons avoir l'impression de déclarations opposées ou même contradictoires, il n'y a pas de fracture interne chez nous. Par exemple sur le Concile, nous pouvons dire que presque tout est à rejeter. Mais d'un autre côté, nous pouvons dire qu'on peut essayer de sauver ce qui peut l'être. Mais nous ne pourrons jamais dire tous la même chose. Le Concile est un mélange : il y a du bon et du mauvais. Le Pape aussi lorsqu'il soutient qu'il faut une herméneutique de la continuité, qu'il faut pas une rupture, refuse le Concile interprété comme rupture.
> Notre réaction : Un Pape ne peut pas promulguer des hérésies. Il ne peut pas y avoir du mauvais, comme le dit Mgr Fellay, dans un Concile de l'Eglise catholique. Soutenir cela est une hérésie contre l'infaillibilité. Mais ce n'est pas la première déclaration de cet évêque allant contre l'infaillibilité de l'Eglise. Les quatre évêques de la FSSPX déclaraient déjà en 2004 : « L’Église catholique n’agit plus en phare de la vérité qui illumine les cœurs et dissipe l’erreur, mais plonge l’humanité dans la brume de l’indifférentisme religieux, et bientôt dans les ténèbres de l’apostasie silencieuse. » ! (p. 33 de l’opuscule, Lettre à nos frères prêtres, janvier 2004)
L'affirmation des évêques de la FSSPX est condamnée par plusieurs Papes dont Léon XII :
« Est-ce que l’Eglise, qui est la colonne et le soutien de la vérité et qui manifestement reçoit sans cesse du Saint-Esprit l’enseignement de toute vérité, pourrait ordonner, accorder, permettre ce qui tournerait au détriment du salut des âmes, et au mépris et au dommage d’un sacrement institué par le Christ ? » (Quo graviora)
Enfin, le dogme de l'infaillibilité vient anéantir l'hérésie de Mgr Fellay :
« On doit croire de foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Église propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel (NDLR : Concile), soit par le magistère ordinaire et universel. » (Constitution dogmatique Dei Filius)
La FSSPX, voie sans issue entachée d'erreurs et d'hérésies !