Nouvelles hérésies de Ratzinger

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Hérésie concernant la liberté religieuse :


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Benoit XVI : un «profond respect» pour les musulmans (lefigaro.fr) avec agences
08/05/2009

Le pape est arrivé vendredi dans la capitale jordanienne, première étape de sa tournée au Proche Orient, où il espère que l'Eglise catholique pourra jouer un rôle dans le processus de paix.

Benoit XVI a exprimé son
«profond respect» pour la communauté musulmane à son arrivée vendredi en Jordanie, première étape de son voyage en Terre sainte qui va durer huit jours. Le pape se rend en «pèlerin de la paix» dans une région troublée, où il s'est attiré la colère des juifs et des musulmans par certains propos et autres décisions.
«
La liberté religieuse est naturellement un droit humain fondamental et mon espérance fervente et ma prière sont que le respect des droits inaliénables et de la dignité (...) soient toujours plus affirmés et défendus non seulement au Moyen-Orient mais partout dans le monde», a-t-il également déclaré à l'aéroport d'Amman, la capitale, où il a été accueilli par le roi Abdallah II, un descendant du prophète Mahomet, et la reine Rania.


   La liberté religieuse n'est pas un droit humain fondamental ! Au contraire, c'est une grave erreur condamnée et expliquée par de nombreux papes.


- Pape Pie IX : « ...ils ne craignent pas de soutenir cette opinion erronée, funeste au maximum pour l'Eglise catholique, et le salut des âmes, que Notre prédécesseur Grégoire XVI, d'heureuse mémoire, qualifiait de délire : "La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme. Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée. Les citoyens ont droit à l'entière liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions quelles qu'elles soient, par les moyens de la parole, de l'imprimé ou toute autre méthode sans que l'autorité civile ni ecclésiastique puisse lui imposer une limite." ... Nous les [ces erreurs] réprouvons par Notre Autorité Apostolique, les proscrivons, les condamnons, et Nous désirons et commandons que tous les fils de l’Église Catholique les tiennent pour réprouvées, proscrites et condamnées absolument! (Quanta Cura n° 5)

 

- Pape Pie VII : "Par cela même qu'on établit la liberté de tous les cultes sans distinction, on confond la vérité avec l'erreur et l'on met au rang des sectes hérétiques et même de la perfidie judaïque, l’épouse sainte et immaculée du Christ, l'Eglise hors de laquelle il n'y a pas de salut. En outre, en promettant faveur et appui aux sectes des hérétiques et à leurs ministres, on tolère et on favorise non seulement leurs personnes, mais encore leurs erreurs. C'est implicitement la désastreuse et à jamais déplorable hérésie que saint Augustin mentionne en ces termes : "Elle affirme que tous les hérétiques sont dans la bonne voie et disent vrai, absurdité si monstrueuse que je ne puis croire qu'une secte la professe réellement." (Post tam diuturnas , 29-4-1814)


-  Proposition condamnée par le Syllabus de Pie IX : « 15.  Il est libre à chaque homme d'embrasser et de professer la religion qu'il aura réputée vraie d'après la lumière de la raison. » (Syllabus - Multiplices inter)


 Hérésie concernant les « droits de l'homme » :



 

 Discours de Benoît XVI à l'Académie Pontificale des Sciences Sociales (8 mai).


« La loi naturelle est un guide reconnaissable par tous, et sur sa base, tous peuvent se comprendre et s’aimer réciproquement. Les droits de l’homme sont donc enracinés de manière définitive dans une participation de Dieu, qui a créé chaque personne humaine avec intelligence et liberté. Si l’on ignore cette solide base éthique et politique, les droits de l’homme restent fragiles parce qu’ils sont privés de leur fondement solide. L’action de l’Eglise dans la promotion des droits de l’homme est donc soutenue par la réflexion de la raison de telle manière que ces droits peuvent se présenter à toutes les personnes de bonne volonté, indépendamment de leur affiliation religieuse". (...) L’Eglise a toujours affirmé que les droits fondamentaux, au-delà de leurs différents formulations, et des différents degrés d’importance qu’ils peuvent avoir dans les différents contextes culturels, devaient être soutenus et reconnus universellement, parce qu’ils sont inhérents à la nature même de l’homme qui est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Si tous les êtres humains sont créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, alors, ils partagent une nature commune qui les unit les uns aux autres, et qui requiert un respect universel (...)
Les droits de l’homme sont devenus le point de référence d’un ‘ethos’ universel partagé
, au moins au plan de l’aspiration, par la plus grande partie de l’humanité. Ces droits sont ratifiés par presque tous les États du monde. Le Concile Vatican II, dans la Déclaration ‘Dignitatis Humanae’, et mes prédécesseurs Paul VI et Jean Paul II, se sont référés avec vigueur aux droits à la liberté de conscience et de religion, qui doivent être au centre de ces droits qui naissent de la nature humaine elle-même (...) [Les droits de l'homme] reçoivent une nouvelle confirmation, de la foi… »

 

Pape Pie VI : « Il Nous suffit de rappeler les 17 articles sur les droits de l'homme qui ne sont qu'une répétition fidèle de la déclaration faite par l'Assemblée Nationale de France de ces mêmes droits, si contraires à la religion et à la société. » (Encyclique Adeo Nota, 23-4-1791)