L'abbé Ratzinger : le pseudo-conservateur

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Le Pseudo-Conservateur

L'abbé Ratzinger

  Beaucoup, que ce soit à la FSSPX ou ailleurs, pensent et déclarent que Ratzinger ("Benoît XVI") est un "conservateur traditionaliste voulant rétablir le catholicisme dans l'église conciliaire". Toutes les déclarations de l'intéressé faites avant son élection démontrent tout le contraire : Ratzinger est un fidèle défenseur du Concile Vatican II. Son "traditionalisme" qui n'est qu'apparent n'est qu'un piège tendu aux "catholiques dits traditionalistes" afin que ces derniers se rallient à lui.


  Notre Seigneur nous a mis en garde : "Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, tandis qu'au dedans ce sont des loups ravisseurs : vous les connaîtrez à leurs fruits" (Mt VII, 15)


« ... Le conservatisme religieux du successeur de Jean-Paul II ne porte pas sur l'essentiel mais sur l'accidentel. La religion catholique n'est pas qu'une affaire d'encens, de soutane ou de grégorien; c'est la maison de la vraie Foi et celle des sacrements valides produisant la grâce.  Or, sur ces éléments essentiels, Benoît XVI est en rupture totale avec l'Eglise catholique. Ce n'est pas là un jugement sur sa personne mais un constat que tout le monde peut faire. Ne célèbre-t-il pas ordinairement la messe de Luther ? Ne fait-il pas régulièrement de l'œcuménisme ou du syncrisme religieux avec les pasteurs, les popes, les rabbins, les imams ou le Dalaï-Lama ? Voyons la réalité telle qu'elle est et non pas telle que certains veulent la décrire... » ( Le Combat Catholique, février 2009)



L'abbé Ratzinger : Un défenseur du Concile Vatican II :

«  J'ai toujours voulu rester fidèle à Vatican II, cet aujourd'hui de l'Eglise, sans nostalgie pour un hier irrémédiablement passé, sans impatience pour un demain qui ne nous appartient pas. » (Entretien sur la Foi – de Joseph Ratzinger – 1985 – ch. I, p.17)

« Alors, son mot d'ordre [...] n'est certes pas de retourner en arrière, mais plutôt de revenir aux textes authentiques de l'authentique Vatican II. Défendre aujourd'hui la vraie tradition de l'Eglise signifie défendre le Concile» (livre précité. ch. 2, p. 27)

« Il faut défendre le Concile Vatican II contre Mgr Lefebvre, comme un devoir qui oblige vis-à-vis de l'Eglise et comme une nécessité permanente. » (discours du Card. Ratzinger aux évêques du Chili, Concilium, 1988)

« Si par restauration on entend retour en arrière, alors aucune restauration n'est possible… mais si par restauration on entend la recherche d'un nouvel équilibre… elle est du reste déjà amorcée... Les problèmes des années soixante (Vat. II) c'était d'acquérir les valeurs mieux exprimées par deux siècles de culture libérale (liberté, égalité, fraternité)… et cela est fait (Interview à la revue Jésus, novembre 1984).

« Le point central du conflit se situe dans l'attaque contre la liberté religieuse et contre le prétendu esprit d'Assise.» (Chili 1988). «...ôter toute raison d'être au cas Lefebvre... ces fausses protestations.» (“Entretien sur la foi”, p. 35).

« ...l’opération récupération (contre la Tradition N.D.R.L) continue» (30 Giorni, octobre 1988).

«…malgré l’agressive “opération récupération” bien conduite et mise en oeuvre par les autorités vaticanes, l’armée traditionaliste de Mgr Lefebvre est loin d’être vaincue et de battre en retraite, comme beaucoup le croient aujourd’hui» (Il Sabato, 8.7.1989).

  Le premier jour de son 'pontificat', Ratzinger déclare :   «Je veux affirmer avec force la ferme volonté de poursuivre l'engagement de mise en oeuvre du Concile Vatican II, dans le sillage de mes Prédécesseurs et en fidèle continuité avec la tradition bimillénaire de l'Eglise. C'est précisément cette année le 40 anniversaire de la conclusion de l'Assemblée conciliaire (8 décembre 1965). Au fil des ans, les Documents conciliaires n'ont pas perdu leur actualité; leurs enseignements se révèlent même particulièrement  pertinents au regard des nouvelles exigences de l'Eglise et de la société actuelle mondialisée.»


L'abbé Ratzinger : un pilier du 'Concile Vatican II'


Voici ce qu'écrit M. l'abbé Méramo concernant le rôle joué de Ratzinger dans le Concile Vatican II (Source) :


«  L’actuel 'Benoît XVI' fut en sa jeunesse un des experts, en qualité de théologien libéral et progressiste dans son rôle de bras droit du Cardinal Frings de Cologne (moderniste allemand consommé) pendant le Concile Vatican II [...] Le Cardinal Frings de Cologne a été un des plus actifs comme nous le verrons, dans l’organisation du modernisme à l’intérieur du courant progressiste. Non content d’avoir été expert pendant le Concile Vatican II, il (Ratzinger) a aussi été disciple de Karl Rahner, un des plus fameux théologiens modernistes. De sorte que sa formation intellectuelle et théologique est des plus éminemment modernistes et donc des pires. Et cela on ne peut ni le cacher ni le nier, c’est évident. Pour rappeler qui était le Cardinal Frings, un des meneurs de l’alliance européenne, qui a saboté tout le travail préparatoire de deux années, dans l’intention de faciliter l’entrée des idées modernistes à l’intérieur de l’Eglise, nous renvoyons au livre, célèbre pour son objectivité et sa documentation de première main, de Ralph Wiltgen S. V. D. ‘ Le Rhin se jette dans le Tibre’. (Ed. Criterio Libros, Madrid 1999). Il y rapporte des faits très intéressants dont nous allons citer un certain nombre :

Cardinal Frings (Cologne)


« Le Cardinal Frings (photo), président de la conférence Episcopale d’Allemagne, apprit que le Cardinal Achille Liénart, évêque de Lille, âgé de soixante huit ans et président de la Conférence Episcopale de France, avait la même idée que lui. Les deux cardinaux mirent donc au point un plan d’action.» (p.20)

« Le Cardinal Frings, au cours d’une conversation privée, qualifia le Père Karl Rahner de plus grand théologien du siècle » (p. 94)

« Il semblait que le rôle de meneur du concile dût forcément retomber sur le Cardinal Frings, dont l’archidiocèse se trouvait au bord du Rhin » (p. 295).

« Presque personne en cette vaste assemblée, à part le Pape, n’avait eu plus d’influence sur la législation conciliaire que le Cardinal Frings. Sans l’organisation, qu’il avait luimême inspirée et dirigée, le concile n’aurait jamais pu travailler avec efficacité. Il s’était beaucoup appuyé sur le théologien K. Rahner ; mais vers la fin du concile il s’était montré plus prudent quant à l’acceptation de ses propositions » (p. 326)

Il ressort clairement de l’intervention et de la direction donnée par le Cardinal Frings dans le Concile Vatican II, lui dont le bras droit était le théologien Ratzinger, comme nous pouvons le voir dans les citations à venir extraites du même livre, que l’étoffe de celui qui est maintenant Benoît XVI y apparaît déjà.. »


« Loin de l’avoir rejeté (le Concile Vatican II NDRL), il me semble que Benoît XVI l’a approuvé et confirmé . » ( Joseph A. Komonchak, chercheur et professeur de sciences religieuses à la Catholic University of America )

 

 

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