Beato de Liebana (IX° siècle) prophétise la fausse église conciliaire !

Publié le par clovis



Un des plus grands saints de langue espagnole, contemporain de Saint Charlemagne, souvent surnommé Le Saint Hilaire de l’Espagne, a prophétisé, il y a plus de douze siècles, la situation actuelle de l’Eglise, sur la base du commentaire de l’Apocalypse. Son texte rejoint étonnamment et confirme les conclusions de Rore Sanctifica sur l’invalidité du clergé conciliaire, dont les faux prêtres sont ordonnés par des faux évêques sacrés dans le rite invalide de 1968 :

« la terre ce sont les évêques, les prêtres et la fausse religion qui, sous couvert de sainteté, paraissent œuvrer tranquillement, sans s'agiter, se faisant passer pour ministres de l'Eglise et n'en étant point…" Beato de Liebana

La découverte récente d’un commentaire de l’Apocalypse rédigé à l’époque de Charlemagne par Beato de Liebana rejoint de façon spectaculaire la publication le 02 août 2005 du tome I du Comité International Rore Sanctifica (CIRS) intitulé « Invalidité du rite de Consécration épiscopale de Pontificalis Romani, promulgué le 18 juin 1968 par Giovanni-Battista Montini-Paul VI » (Editions Saint-Remi).

Les deux textes déclarent, l’un sur la base du texte révélé de l’Apocalypse de Saint Jean et l’autre sur la base du nouveau rite de consécration épiscopale promulgué (Pontificalis Romani) par Montini-Paul VI le 18 juin 1968, l’invalidité de hiérarchie conciliaire qui a pris l’apparence du clergé catholique mais qui ne l’est point, en étant désormais réduit à n’être qu’un pseudo-clergé néo-anglican entièrement dépourvu de tout pouvoir sacrificiel et sacramentel (Potestas Ordinis).

Cette convergence est historique et spectaculaire.

Elle vient appuyer par une autorité ancienne de plus de douze siècles les conclusions du CIRS.

Extrait du commentaire de l’Apocalypse par Beato de Liebana avant l’an 798 :

"… on voit à présent des ennemis dans l'Eglise, (…) en d'autres temps c'eut été un blasphème que de dire qu'ils se trouvent au sein de l'Eglise et que ce sont eux qui la persécutent" (+ Beato de Liebana, mort en 798, Œuvres complètes, Commentaire de l'Apocalypse de de Saint Jean, Ed. B.A.C., Madrid, 1995, p.485).


"Le serpent donna son pouvoir à la Bête, ayant des faux frères au sein de l'Eglise, qui semblent en faire partie, mais lui sont opposés. C'est par ceux-ci que le diable réalise ses menées contre ceux qu'ils prétend séduire et qui, eux, appartiennent à l'Eglise (…), celui qui, en simulant la sainteté semble faire partie de l'Eglise mais ne lui appartient pas en réalité; le diable a inventé cette supercherie afin de pouvoir mieux parvenir à en imposer aux religieux au nom de la religion. (…) Il maintient dans l'Eglise tous ceux qui, déguisés en brebis, ont l'air vertueux mais au-dedans ce sont des loups rapaces. Voilà la raison pour laquelle ils ne sont pas découverts comme le sont les autres hommes carrément mauvais, mais encore les considère-t-on comme des saints; co-intéressés à la même intrigue, ils sont maintenus par le diable au sein de l'Eglise, parmi la multitude, sous une apparente sainteté (ibid.p.487).


"Toutefois j'ai dit qu'on les accusait à tort parce qu'ils ne s'élevaient pas ouvertement contre l'Eglise à laquelle ils affirment être unis, se disant fils de Dieu, ils tendent des pièges aux fils de Dieu (…) ne proférant pas ouvertement des imprécations contre l'Eglise, ils font cependant partie du mystère d'iniquité, sous couleur de sainteté. Nonobstant, lorsque viendra le temps où l'Antéchrist se manifestera, quand aura lieu la dispersion, c'est-à-dire alors que la désagrégation de l'Eglise sera clairement visible, que l'homme de péché se sera manifesté au monde entier, alors seulement on comprendra, on découvrira, on comprendra et on connaîtra tous ceux qui auparavant sous le simulacre de religion, cachant sous des paroles occultes des imprécations contre Dieu, mais qui à présent parleront comme l'Eglise catholique (ibid.p.489).

"… C'est le même Antéchrist qui actuellement règne d'une manière subtile dans l'Eglise par le truchement des faux prêtres et qui détruira alors, sans déguisement l'Eglise" (ibid.p.507).


"La mer est le monde foncièrement mauvais; la terre ce sont les évêques, les prêtres et la fausse religion qui, sous couvert de sainteté, paraissent œuvrer tranquillement, sans s'agiter, se faisant passer pour ministres de l'Eglise et n'en étant point…" (ibid.p.403).


"… se faisant passer pour un agneau, afin de mieux inoculer, à la dérobée, le venin du serpent. Il feint présentement être un agneau, pour pouvoir dévorer plus sûrement l'agneau; parlant de Dieu, avec l'intention d'éloigner du chemin de la Vérité ceux qui cherchent Dieu. C'est pourquoi Notre Seigneur, avertissant son Eglise, dit: "Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs (Matth.7,15)" (ibid.p.495).

"Le roseau, c'est la mesure de la foi. Personne n'adore devant l'autel sacré sinon celui qui confesse cette foi: car ce ne sont pas tous ceux qui l'accompagnent qui L'adorent, selon qu'il est écrit: LE PARVIS EXTERIEUR DU TEMPLE NE LE MESURE PAS, IL A ETE ABANDONNE AUX NATIONS. Le parvis semble appartenir au Temple; ce n'est cependant pas le Temple, ne faisant pas partie du 'Saint des Saints'; ce sont ceux qui semblent faire partie de l'Eglise et n'en sont point. La cour est nommée parvis, espace vide entre les murs. A ceux-là, étant inutiles, il est ordonné de les expulser de l'Eglise. CAR LE PARVIS A ETE ABANDONNE AUX NATIONS ET ELLES FOULERONT AUX PIEDS LA VILLE SAINTE DURANT QUARANTE DEUX MOIS. Ceux qui auront été exclus ainsi que tous les autres, c'est-à-dire les méchants de ce monde, piétineront l'Eglise" (Commentaire de l'Apocalypse, Œuvres complètes,p.453).


"UNE AUTRE BETE SURGIT DE LA TERRE. Surgir de la terre signifie être plein de soi-même et de la gloire terrestre. Telle la Bête de la Mer, de même la Bête de la Terre. Le mot AUTRE concerne la mission, mais c'est la même. La mer accomplit certaines choses, la terre d'autres; la mer se berce, la terre est tranquille; par la mer on sous-entend la multitude franchement mauvaise; la terre, ce sont les évêques, les prêtres et la fausse religion qui, sous une apparence de sainteté, ne semblent pas s'agiter dans le monde, mais œuvrer calmement en simulant être l'Eglise et n'en étant pas…"
(Commentaire de l'Apocalypse, Œuvres Complètes,p.493).[1]

« Beatus de Liébana était un moine espagnol du monastère de San Martín de Turieno, aujourd'hui Santo Toribio de Liébana, dans la comarca de Liébana) dans les Pics d'Europe (Région de Cantabrie), mort en 798, auteur, entre autres, d'un Commentaire de l'Apocalypse qui fut un des ouvrages les plus célèbres du Haut Moyen Âge espagnol, en raison de sa dimension théologique mais aussi politique. »

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