Election de Roncalli-Jean XXIII invalide
1. REVELATION d'un ancien consultant américain du FBI conçernant l’élection du Cardinal Siri au conclave de 1958 qui a suivi la mort du Pape Pie XII :
Paul L. Williams, ancien consultant du FBI, cite des documents déclassifiés des renseignements américains prouvant que le Cardinal Siri a été élu pape sous le nom de Grégoire XVII lors du conclave qui, deux jours après, devait s’achever par l’avènement de Jean XXIII. En 2003, Paul L. Williams a publié un ouvrage intitulé The Vatican exposed : Money, Murder, and the Mafia[2] (Prometheus Books). William, qui n’est pas catholique, y affirme ceci :
« En 1954, le comte Della Torre, rédacteur en chef du journal du Vatican L’Osservatore Romano, a prévenu [le pape] Pie XII des sympathies communistes de [du cardinal Angelo] Roncalli. D’autres membres de la « noblesse noire » ont exprimé des préoccupations analogues. [5]
« Roncalli [devenu ensuite le « pape Jean XXIII »] n’échappait pas non plus à l’attention du FBI et de la CIA. Ces deux agences ont commencé de constituer d’épais dossiers sur lui et sur les activités discutables d’autres « progressistes » du Vatican, dont Mgr Giovanni Battista Montini (le futur Paul VI). […]
« Pie XII avait fait du Cardinal Giuseppe Siri celui qu’il désirait voir lui succéder. [7] Siri était un anticommuniste acharné, un traditionaliste intransigeant en matière de doctrine de l’Église, ainsi qu’un excellent bureaucrate…
« En 1958 [le 26 octobre], lorsque les cardinaux s’enfermèrent dans la chapelle Sixtine pour élire un nouveau pape, de mystérieux événements commencèrent à se produire. Au troisième tour de scrutin, Siri, selon les sources du FBI, obtint le nombre de voix nécessaire pour être élu pape sous le nom de Grégoire XVII. [8] De la fumée blanche s’échappa de la cheminée de la chapelle pour informer les fidèles qu’un nouveau pape avait été élu. La nouvelle fut joyeusement annoncée à 18 heures par la radio du Vatican. Le journaliste de Radio Vatican déclara : “La fumée est blanche… Il n’y a absolument aucun doute. Un pape a été élu.[9].” A ce moment, il est 18h et les gardes suisses comprennent que le vote a décidé du futur pape. Ces derniers se rassemblent pour la cérémonie rituelle du salut au nouveau pontife. Pourtant, contre toute attente, ils reçoivent l’ordre de suspendre leurs préparatifs. A la stupéfaction générale, il leur est dit que l’élection n’a pas encore eu lieu... annulant l’ordre pourtant reçu il y a quelques instants"
« On commença à se demander si la fumée était blanche ou grise. Pour mettre fin à ces doutes, Mgr Santaro, secrétaire du Conclave des cardinaux, informa la presse que la fumée avait bel et bien été blanche et qu’un nouveau pape avait été élu. L’attente se poursuivit. Le soir, Radio Vatican annonça que les résultats restaient incertains. Le 27 octobre 1958, le Houston Post titrait : “Quatre tours de scrutin n’ont pas suffi aux cardinaux pour élire un pape : la confusion autour des signaux de fumée est source de fausses nouvelles”. [10]
« La nouvelle était cependant exacte : au quatrième tour de scrutin, selon les sources du FBI, Siri avait obtenu à nouveau le nombre de voix nécessaire pour être élu pontife suprême. Mais les cardinaux français firent annuler le résultat, en prétendant que cette élection entraînerait partout des émeutes et l’assassinat de plusieurs évêques éminents derrière le Rideau de Fer. [11]
« Les cardinaux choisirent alors d’élire le Cardinal Federico Todeschini comme “pape de transition”, mais Todeschini était trop malade pour accepter le poste.
« Enfin, le troisième jour de scrutin, Roncalli reçut le soutien nécessaire pour devenir le pape Jean XXIII… » (Paul L. Williams, The Vatican Exposed, Amherst, NY: Prometheus Books, 2003, Pages 90 à 92).
Les notes en bas de page ajoutées par Williams sont les suivantes : [5] Biographie confidentielle du Département d’État : « Jean XXIII » ; date de publication : sans date ; déclassifié le 15 février 1974 ; voir aussi Avro Manhattan, Murder in the Vatican, p. 31. [7] John Cooney, The American Pope, p. 259. [8] Note secrète du Département d’État, « Jean XXIII » ; date de publication : 20 novembre 1958 ; déclassifié le 11 novembre 1974. [9] Les paroles du journaliste sont reproduites dans le London Tablet du 1er novembre 1958, p. 387. [10] Houston Post, 27 octobre 1958, p. 1 et 7. [11] Note secrète du Département d’État : « Cardinal Siri » ; date de publication : 10 avril 1961 ; déclassifié le 28 février 1994.
«Dans un de ses écrits, le Prince Scortesco, cousin germain du Prince Borghèse, Président du Conclave ayant élu Montini au Pontificat suprême, donne les renseignements suivants concernant le conclave du 21 juin 1963 (ne concerne pas le conclave de Roncalli) : “Pendant le Conclave, un cardinal sortit de la chapelle Sixtine, rencontra les représentants du B’naï B’rith , leur annonça l’élection du cardinal Siri. Ils répondirent en lui disant que les persécutions contre l’Eglise reprendraient de suite. Retournant au conclave, il fit élire Montini”.
3. TEMOIGNAGE de l'intéressé, le cardinal SIRI :
Lors d'un entretien (où était présent 3 témoins, L-H Rémy, le Marquis de la Franquerie et Francis Dallais) avec le cardinal Siri dans le palais épiscopal de Gênes la question "Avez-vous été élu pape ?" lui a été posé. Voici le compte-rendu de cet instant :
Il (le cardinal Siri) commença par rester longuement silencieux, il éleva les yeux au ciel avec un rictus de douleur et de peine, joignit les mains et dit, pesant chaque mot avec gravité: “Je suis tenu par le secret”. Puis, après un long silence, lourd pour nous tous, il reprit: “Je suis tenu par le secret. Ce secret est horrible. J’aurais des livres à écrire sur les différents conclaves. Des choses très graves se sont passées. Mais je ne peux rien dire”. [...]
En fait, il s’avère que j’ai (L-H Rémy) dans mes proches quelqu’un qui le côtoie de près et qui m’a assuré que le cardinal leur a dit avoir été élu pape deux fois. La première fois il aurait refusé, la seconde on l’aurait obligé de refuser sous menace de schisme!
Pour les trois témoins que nous fûmes, nous sommes repartis très ébranlés et pratiquement convain-cus de son élection.
4. TEMOIGNAGE INEDIT DU PERE MALACHI MARTIN :
Voici le compte-rendu des entretiens passés ensuite :
à New York
«Malachi Martin vit aux Etats-Unis. Il dit toujours sa messe, confesse et voit des personnes. Il a soixante-quinze ans et toute sa tête. Je [L-H Rémy] me présente comme un ami d’amis du Marquis de la Franquerie. Cela lui suffit à situer les choses. (...) Presque de lui-même, il me parle des Conclaves qu’il a vécus. Je lui pose deux ou trois questions. Il m’affirme que le cardinal Siri a bien été élu pape à la place de Paul VI et de Jean-Paul II et qu’il a refusé deux fois à cause de menaces faites sur lui et sa famille. Il était d’une grande famille de Gênes. Durant les deux Conclaves, aucun des cardinaux n’est sorti. Ces menaces lui ont été faites par un autre cardinal.
Second entretien du 12 septembre 1996
à New York
Outre les réponses écrites, nous en reprenons quelques-unes de vive voix. Notamment la question du Conclave. Il me décrit à nouveau comment le refus du cardinal Siri s’est passé: “Après avoir été élu Pape et avoir lu un papier qui venait de lui parvenir, dans une enveloppe, par le rang des cardinaux, l’un des trois cardinaux présidant le Conclave s’approche pour lui demander selon les paroles consacrées s’il accepte d’être pape. A ce moment-là, Siri se dresse raide comme un bâton et prononce les phrases latines de refus sur un ton impersonnel et froid comme s’il était contraint. La raison qu’il donne de son refus est ‘propter me-tum’, c’est-à-dire ‘à cause de la peur’”.
A cet instant, Malachi Martin me dit que, canoniquement, cette manière de répondre pourrait être un motif pour invalider le Conclave .
Je lui demande: «De qui émanait ce papier?»
Il me répond: «Il venait des cardinaux, probablement des cardinaux Villot et... En tout cas c’était l’expression du refus de la Loge spéciale. Cette Loge est réservée à Rome aux cardinaux en liaison étroite avec le Grand-Orient.
Tout ce qui a été dit oralement par Malachi Martin fut écri et signé par ce dernier
Franco Bellegrandi, ex-Camérier de Cape et d’Epée de Sa Sainteté et collaborateur de “L’Osservatore Romano”, écrivait en 1977 un livre intitulé “Nichitaroncalli” qui ne fut publié qu’en 1994, et dont la présentation publique à Rome provoqua un certain émoi dans la presse nationale car, parmi les personnalités présentes, il y avait le cardinal Silvio Oddi.
Dans cet ouvrage il raconte ce qu’il a vu et entendu au Vatican. C’est ainsi qu’au mois de septembre 1958, peu de temps avant le Conclave, l’auteur recevait ces confidences:
«Je me trouvais en voiture avec un personnage que je savais être une haute autorité maçonnique en contact avec le Vatican. Celui-ci me dit: “Le prochain pape ne sera pas Siri, comme le bruit court dans certains cercles romains, parce que c’est un cardinal trop autoritaire. Il sera élu un pape de conciliation. A déjà été choisi, le patriarche de Venise Roncalli”. Je répliquais surpris: “Choisi par qui?” “Par nos maçons représentés au Conclave” m’a t-il répondu sereinement. Sur ce, je répliquais: “Y a-t-il des maçons au Conclave?” “Certainement, me dit-il, l’Eglise est entre nos mains”. Je répliquais de nouveau: “Alors, qui commande l’Eglise?” Après un bref silence, mon interlocuteur précisa: “Personne ne peut dire où se trouve la tête. La tête est occulte”.
Le jour suivant, le Comte Sella (d’une famille très connue en Italie, n.d.r.) a écrit dans un document officiel, qui aujourd’hui est conservé dans le coffre-fort d’un notaire, le nom et le prénom de ce personnage ainsi que sa stupéfiante déclaration, complétée par le mois, l’année, le jour et l’heure». (“Nichitaroncalli”” p.62, Ed. Eiles, Roma).
Source : l'Eglise éclipsée
> Que dit l'enseignement catholique ?
« … Pour être valide, l’abdication du pape doit être un acte libre ; aussi la démission forcée de la papauté serait nulle et non avenue, ainsi que l’ont stipulé maints décrets ecclésiaux. » (L’Encyclopédie Catholique, v. 1, 1907, p. 32 de la version anglaise).
Autrement dit, l’élection ultérieure de Jean XXIII n’a pas été valide si Siri a été contraint à la démission.
CONCLUSION : L'ELECTION DE RONCALLI-Jean XIII EST NULLE ET NON VALIDE. IL N'EST PAS PAPE !
Lire aussi : Roncalli-Jean XXIII était franc-maçon